SHRAMB v01

Installation audiovisuelle performative réalisée en collaboration avec Myriam Boucher . L’oeuvre aura pris forme dans le foyer de la salle Claude-Champagne. La pièce, interprétée en direct par les artistes, présente au public une expérience sonore spatialisée sur trois étages avec lumière et vidéo interactive.

– Quand l’œuvre a-t-elle été conçue et à partir de quels matériaux?

L’œuvre est une création. Elle sera donc présentée en première lors du concert du 4 décembre. Nous l’avons conçue durant l’automne 2021 à partir de matériaux sonores et visuels tirés de la 1ère symphonie de Brahms, recueillis lors des répétitions de l’OUM.

– Quelles sont les techniques mises en œuvre?

Les enregistrements sonores et visuels de l’OUM sont découpés, catalogués et traités numériquement pour être joués en temps réels le soir de la performance, grâce à l’utilisation de logiciels spécialisés.

La musique se construit à partir du découpage en milliers de petits morceaux des enregistrements faits de l’orchestre qui sont ensuite rassemblés dans un tout nouvel ordre grâce à une technique que l’on appelle la synthèse concaténative. Le traitement en temps réel permet d’unifier  le son est distribué sur plus de 10 haut-parleurs répartis dans le foyer.

Les visuels sont basés sur la transformation marquée des images enregistrées. Les gros plans sur les musicien·ne·s deviennent des lignes, des formes, du mouvement, bref, de l’abstraction projetée sur des écrans multiples. L’image se construit également grâce à de la synthèse vidéo. Les lumières sont quant à elle créées par un croisement entre les informations contenues dans la musique et les couleurs contenues dans la vidéo.

– Quelle a été la contribution de chacun d’entre vous?

Dominic se concentre principalement sur l’aspect sonore de notre installation, tandis que Myriam travail l’aspect visuel. Mais le travail conceptuel et la direction s’est réalisé en totale collaboration.

– Y a-t-il une symbolique ou un message délivré par cette œuvre?

Notre installation d’intéresse à l’infiniment petit qui construit le grandiose. C’est un regard introspectif sur l’oeuvre de Brahms. Concrètement, on se demande comment se construit notre perception d’une œuvre monumentale comme la 1ère de Brahms ? Qu’est-ce qui attire d’abord notre oreille, qu’est-ce qui déclenche des émotions, qu’est-ce qui nous marque définitivement ?

L’oeuvre pige librement dans la en première partie du concert de l’OUM, jouant la 1ère symphonie de Brahms le même soir.

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